Résumé : À la gloire rayonnante de Raymond Roussel – son soleil intérieur – s’oppose Finnegans Wake, le livre de nuit de James Joyce. Chez Joyce, une langue de profondeur semble être à l’œuvre, tandis que chez Roussel, tout se jouerait à la surface des mots et des choses. Cet article envisage Roussel et Joyce conjointement et questionne du même coup lieu imaginaire et lieu réel, l’envers et l’endroit, surface et profondeur, la formule et le lieu de tentatives poétiques qui font trembler la scène de l’écriture.