Résumé : Cet article étudie les montages du récit étiologique de la fondation d’Albion dans les Chroniques d’Angleterre de Jean de Wavrin, la compilation bourguignonne de Guiron le Courtois et l’imprimé du Perceforest. Dans les réécritures en prose des XVe et XVIe siècle, ce texte voit son statut prologal et sa vocation étiologique fluctuer, ce qui entraîne des variations en termes de réception. Le feuilletage textuel génère une concurrence entre les seuils témoignant de la plasticité narrative et axiologique du récit.