Résumé : L’article analyse le statut que le prosateur – vraisemblablement David Aubert – réserve à la langue de l’autre dans son Renaut de Montauban. De multiples références à la polyglossie sont ajoutées par le compilateur qui va jusqu’à insérer quelques phrases succinctes en grec. Cette attention à la diversité linguistique renseigne moins sur le degré de culture du remanieur que sur l’état d’esprit d’un intellectuel bourguignon ayant grandi dans un état plurilingue.