Résumé : L’Ordene de chevalerie, court poème traitant du cérémonial de l’adoubement chevaleresque, fut mis en prose au moins sept fois à partir de la deuxième moitié du xiiie siècle. Cet article se concentre sur la version B (ms Paris, BnF, fr. 781), qui se distingue en raison de sa proximité avec son antécédent en vers et constitue un exemple de l’application de la pratique du dérimage aux récits brefs. L’édition critique du texte, une analyse linguistique et un glossaire concluent ce travail.