Résumé : Dans Nono, Rachilde participe à une dégradation interne de certains des topoï décadents liés à la nature et au monde animal en particulier. Encore en quête d’une voie d’écriture – et d’une voix, en tant que femme dans un monde d’hommes – elle multiplie les questionnements et les pistes de réponse, pour aboutir à un constat indéniable : animal et animalité permettent, tout en servant un dessein intime, de porter un regard lucide sur le monde et la société, où illusions et mensonges abondent.