Résumé : La postérité problématique de Rachilde s’explique-t-elle seulement par son style de jeunesse maladroit, ses prises de position idéologiques à la fin de sa vie ou son statut de femme ? Ne serait-ce pas plutôt le fait qu’elle ait été à l’avant-garde même de la décadence littéraire, terrifiant ce milieu masculin de ses personnages féminins sadiques et castrateurs ? Ou peut-être que son invisibilisation n’est que le triomphe d’une auteure qui ne rêvait que de destruction.