Résumé : Si la cérébralité fait de Rachilde “une cousine française” d’Edgar Allan Poe, une même sanglante ironie unit les deux imaginaires dans un même goût pour un fantastique macabre, une même prédilection pour le bizarre, l’onirique, l’animalité, la monstruosité, les membres mutilés et la même attirance pour les jeux de la perversion et ceux d’Eros et de Thanatos. Mais la stratégie narrative de cette écriture nerveuse alimentée par un réseau d’obsessions diffère de celle de l’écrivain américain.