Résumé : Marguerite Eymery, dite Rachilde, revendique une parfaite neutralité de ses « chroniques du roman ». « Androgyne des lettres », Rachilde est-elle parvenue à nier la question du genre offrant une lecture sans parti pris de la littérature de son temps ? Comment la question du genre oriente-t-elle ses chroniques ? S’appuyant sur l’ensemble de ses chroniques, cet article entend offrir une anatomie du discours rachildien durant près de trente ans.