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Classiques Garnier

Note sur le texte

  • Prix de l'Académie française Georges-Dumézil 2015
  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Rabelais altérateur. « Græciser en François »
  • Pages : 11 à 12
  • Collection : Les Mondes de Rabelais, n° 2
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812413827
  • ISBN : 978-2-8124-1382-7
  • ISSN : 2264-427X
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1382-7.p.0011
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 18/04/2014
  • Langue : Français
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Note sur le texte1

L’édition de référence des Œuvres de Rabelais est celle procurée par Mireille Huchon, avec la collaboration de F. Moreau, dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (Paris, Gallimard, 1994), citée ci-après « OC ».

Dans les notes, les titres des livres de Rabelais sont abrégés comme suit : Garg., Pant., TL, QL, CL. On distinguera, selon le protocole proposé par Mireille Huchon (voir OC p. 1595, « Notice » du CL, n. 1) le dossier du « Ve livre » – terme appliqué de façon générale à l’ouvrage connu par LIsle sonante de 1562, un manuscrit non autographe du xvie siècle et les éditions du Cinquiesme livre – et le Cinquiesme livre, terme appliqué seulement auxdites éditions portant ce titre. Dans les notes, le manuscrit est noté « Ve ms. »

On trouvera les abréviations bibliographiques suivantes :

BHR

Bibliothèque dHumanisme et Renaissance (Genève, Droz)

ÉR

Études rabelaisiennes (Genève, Droz)

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Rabelais altérateur

NRB

A New Rabelais Bibliography. Editions of Rabelais before 1626, by Stephen Rawles and Michael A. Screech (ÉR, XX), Genève, Droz, 1987

RHLF

Revue dHistoire Littéraire de la France (Paris, P.U.F.)

USTC

Universal Short Title Catalogue, Bibliographie des imprimés parus avant 1600, Université de St-Andrews, en ligne : <http://www.ustc.ac.uk>

1 Le lecteur pardonnera d’avance à ce travail – espérons-le – la longueur et le nombre parfois excessifs de ses notes de bas de page. Rabelais, s’il avait connu cette pratique diablement chronophage du dernier mot infrapaginal, l’eût certainement moquée et parodiée, sans manquer de l’apprécier pour autant. C’est du moins ce qu’on peut déduire de sa propre utilisation de la manchette marginale dans ses travaux d’éditeur philologue chez l’imprimeur-libraire lyonnais Sébastien Gryphe. Mais rien ne sert de se cacher derrière « feu M. Alcofribas ». Souhaitons que les pages chèvre-pieds qui vont suivre sauront s’attirer le pouvoir de renouer le dialogue assourdi entre l’œuvre de Rabelais et son intertexte pléthorique. Il ne tient qu’à nous de rêver à des origines comiques de l’érudition – cela, pour faire pièce au titre un rien grandiloquent sous lequel les Français lisent le livre d’Anthony Grafton intitulé The Footnote. A Curious History (1997). Voir sa traduction française par P.-A. Fabre : Les Origines tragiques de lérudition. Une histoire de la note en bas de page, Paris, Seuil, « La Librairie du xxe siècle », 1998, notamment, p. 13 : « Comme le crissement de la fraise du dentiste, le sourd murmure de la note au bas de la page de l’historien rassure ; l’ennui qu’elle distille, comme la douleur infligée par la fraise du dentiste, n’est nullement vaine : c’est une partie du prix qu’il faut payer pour toucher les dividendes de la science et de la technologie modernes. » – Certains arracheurs de dents seraient-ils moins menteurs que les autres ?