Résumé : Subordonnée à la Renaissance au quadrivium, la danse ne saurait se réduire à un exercice mathématique, mais requiert avant tout la beauté et la grâce du corps vivant. Elle s’avère en outre être sagesse : une danse nue qui, dépouillant l’homme de ses paroles et passions vaines, lui confère la joie du geste pur ; une sagesse du pied, qui est un art de la maîtrise de soi et de la tenue ; un art de la solitude enfin, qui enracine l’homme en lui-même, suspend son errance et le rend maître du temps.