Table analytique des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Principe de la philosophie chez Hobbes. L’expérience de soi et du monde
- Pages : 361 à 366
- Collection : Les Anciens et les Modernes - Études de philosophie, n° 4
- Thème CLIL : 3916 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie -- Histoire de la philosophie
- EAN : 9782812439421
- ISBN : 978-2-8124-3942-1
- ISSN : 2260-8311
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3942-1.p.0361
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 05/01/2012
- Langue : Français
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES
NOTES SUR LES RÉFÉRENCES 9
PRÉFACE 11
INTRODUCTION : Hobbes et la refondation de la philosophie 15
L’imagination comme problème 16
Le modèle euclidien et le mécanisme :
partir du fait de l’expérience 27
LA FICTION DE L’ANÉANTISSEMENT DE TOUTES CHOSES
Position du problème de la fancy chez Hobbes 39
Une expérience de pensée principielle 40
La fiction met en lumière la résistance de l’apparence d’extériorité, 40 – Ipséité et extériorité : une distinction problématique, 46.
Nosce teipsum et Nosce mundum 51
Lire en soi plus que soi : principe du savoir dans le Leviathan, 51 – Les deux sens de nosce teipsum, 54 – Se connaître comme un livre, c’est connaître le monde ; 58.
Une sphère de la représentation séparée de la réalité ? 60
Le phantasme chez Hobbes 66
Les origines médiévales du concept de phantasma, 66 – Phantasma et fancy : une problématisation de l’apparaître, 71.
Conclusion : la connaissance du réel ;
le monde extérieur et soi 77
LE FONDEMENT RÉEL DE LA PERCEPTION
Réalité et nécessité dans la philosophia prima de Hobbes 81
Introduction : l’hypothèse de l’artificialité de la vérité 81
La consideratio : espace et rationalité 90
Espace et phantasme 90
En quel sens l’espace est-il imaginaire ?, 90 – L’espace et l’infini, 93 – Le primat de l’espace et le temps laissé en suspens, 95.
La consideratio comme racine naturelle de la raison 97
Ce que signifie considérer : un phantasme de phantasme, 97 – Les 3 enjeux du concept de consideratio : l’ambivalence du phantasme, le statut de l’espace et le fondement du raisonnement, 103.
La structure méréologique de la perception
et la rationalité propre du phantasme 110
Les principes des mathématiques : le mouvement mental, 110 – Non une géométrie de la perception, mais une conception génétique de l’objet mathématique, 115.
La rationalité propre du phantasme
et l’analyse de l’usage logique du langage :
naturalité et artificialité de la raison 117
« La raison naturelle est innée en tout homme » 118
Universalité et vérité 123
Imagination et concept 130
Conclusion : la spatialité irréductible du phantasme 133
Le corps et le problème de la propriété réelle 135
Le corps 135
Une chose extérieure se donne comme telle par résistance à l’imagination qui la reçoit : corps, substance, existence, 135 – Le sujet : « quelque chose est compris y être, non par les sens, mais seulement par la raison », 138 – Hobbes et Descartes, à propos de l’existence, 139.
L’accident : une définition problématique 143
Pourquoi l’accident est difficile à définir : être un accident et être une partie de la chose, 143 – « Accidens [est] concipiendi corporis modum » : traductions réaliste et phénoméniste, 146.
L’accident avant Hobbes : conceptions réaliste
et nominaliste 149
Une conception réaliste de l’accident tend à poser deux niveaux de réalité (d’Aristote à Duns Scot), 149 – L’universel et le singulier chez Francis Bacon : prendre la propriété pour une partie réelle, 153 – La critique de l’inhérence d’attribution (Aristote, Bacon et Hobbes), 156.
L’accident comme « puissance, action ou affection »
(De Corpore, I, 8, 2) 158
Conclusion : la similitude de la connaissance 164
Nominalisme, réalisme et déterminisme chez Hobbes 165
L’impossible interprétation strictement logique
de l’accident (De Corpore, I, 3, 3) 165
Une lecture nominaliste de Hobbes repose sur la confusion entre l’accident et le nom abstrait, 165 – Cette confusion est impossible, pour Hobbes, parce que la possibilité d’une proposition vraie repose sur une visée ontologique, 171 – La finitude de la rationalité pose le réel comme tel, 174.
Causalité entière et nécessité 176
La cause est une somme d’accidents réglée sur l’unité manifeste d’un effet, 176 – Que la cause soit le fruit d’une somme implique qu’elle se fonde sur des relations action / passion élémentaires et réelles, 181 – Une cause suffisante est par là même nécessaire, donc tout est déterminé, 183.
Hypothèse et nécessité dans la philosophia naturalis 184
La connaissance de la nature (De Co, I, 6, 6-7) :
l’unité du système philosophique
et la place de l’anthropologie 185
La ressource naturelle du savoir causal
(De Corpore, I, 6, 1-5) 189
La cause des « choses universelles ou simples » est évidente, 189 – La mécanique construit une réalité potentielle parce que l’entendement ne se donne pas à lui-même la nature de la causalité, 193.
Le caractère hypothétique de la physique 196
La simulation physique : construire, par analyse et par synthèse, des causes possibles (l’exemple de l’astronomie), 196 – Hobbes pense et pratique l’expérimentation (la polémique avec Boyle autour de la question du vide), 198 – Observation, définition physique et démonstration causale : l’esprit conçoit le fait pour le produire en tant qu’objet scientifique (l’exemple des corps invisibles et de la lumière), 201 – La fécondité heuristique de la cohérence théorique (un exemple physiologique : la circulation sanguine et la respiration), 203 – Une hypothèse physique est expérimentalement réfutable si et seulement si elle est apodictique et vise un univers où tout est nécessaire, 204.
Conclusion : l’intelligibilité de la nature 207
Conclusion : une thèse réaliste, matérialiste,
mécaniste et déterministe 209
Matérialité, devenir et individuation, 209 – La science réelle est science du réel : la finitude de la fancy et de la raison pose le réel comme tel, 213 – Un matérialisme du singulier, 214 – Le mouvement comme conciliation de la causalité et de la temporalité, 217 – L’imaginaire de la similitude, 220.
L’intériorité : sensation, imagination et affect 223
Les limites de l’explication mécaniste de la sensation 225
Le problème de la sensation 225
La sensation est-elle une propriété mécanique ?, 225 – L’apparaître, le plus admirable des phénomènes, 227.
Le corps sentant et le mécanisme de la sensation
(De Corpore, IV, 25, 2) 229
L’identification de la variation comme caractéristique de la sensation et de son rattachement à un certain corps, 230 – La dérivation du mouvement depuis un corps extérieur dépend d’un jugement sur l’origine du phantasme, 233 – Sensation et réaction mécanique, 234.
La sensation en elle-même et le double statut
du corps sentant 237
Le modèle mécaniste, parachevé par la séparation des plans sensitif et mécanique, et la subordination du second au premier, 237 – Le sentant, lieu d’une expérience réfléchie de la sensation, 241.
Expérience et intériorité 243
Le phénomène complet de la sensation
implique la mémoire (De Corpore, IV, 25, 5 et 6) 243
« Se sentir ayant senti, c’est se souvenir », 243 – « Sentir toujours la même chose et ne pas sentir reviennent au même », 248 – La variété synchronique de l’expérience excède toujours l’attention qui ne s’aiguise que par une mémoire vive nourrissant une projection, 249 – La hiérarchisation des phantasmes : une dynamique de l’intériorité qui ne peut qu’être approchée par une métaphore optique et un schéma mécaniste, 252 – Ce qui permet qu’il y ait sensation implique sa réflexivité, 256.
Sensation et fancy : qu’est-ce que l’intériorité
pour Hobbes ? 256
Constance de cette thèse depuis 1640 : la puissance et l’ambiguïté de la fancy ne sont rien d’autre que celles de l’apparaître, 256
– L’ipse procède de l’apparaître : l’intériorité est d’abord suspension de l’apparence d’extériorité, 259.
Conclusion : le fond obscur de l’intériorité 261
L’intériorité et la possibilité d’un jeu sans objet
des apparences (le rêve, la fiction, le temps et l’admiration) 263
L’imagination et les limites du réel et du fictif :
le problème du rêve et de la fantasmagorie 263
Nouveauté réelle et nouveauté fictive :
la possibilité de l’admiratio 268
« Nous n’admirons ni les lieux ni l’aspect des choses en rêvant », 268 – Fiction et réalité : les thèmes les plus shakespeariens de la pensée de Hobbes, 271.
Percevoir le passé et percevoir la nouveauté :
le rôle de l’affectivité 274
Le souvenir et l’imaginaire : percevoir l’obscurité comme telle (l’expectatio), 274 – Distance temporelle et distance spatiale : le souvenir n’est pas l’espace continu d’une action possible, 279 – L’admiration comme animation de la conscience : temporalité et possibilité de distinguer fiction et réalité, 282.
L’affect, la fantasmagorie et l’imaginaire religieux 287
Sollicitant la trame discursive de l’ipse, l’affect fait naître un monde fantasmagorique, 287 – L’imagination comme figuration de l’invisible : curiosité et crainte, 289 – Le ressort affectif du religieux fait signe vers la crainte du sans objet, envers de la foi perceptive à laquelle l’ipse ne peut se soustraire, 293.
Conclusion : l’ambiguïté de l’apparaître 295
L’ipse comme corps désirant 296
Désir et discours mental,
des Elements of Law au Leviathan 297
Projection et perception de l’avenir : la conjecture, 297 – L’organisation de l’imagination dans les Elements of Law : le désir et l’habitude se disputent le rôle de principe d’explication des associations mentales, 299 – L’organisation de l’imagination dans le Leviathan et le De Corpore : le désir est originairement donateur d’ordre dans le discours mental, conscient ou non, 304 – Une conception dynamique de l’habitude : la domination d’une pensée / affect sur d’autres, affaiblies de ce fait, 309.
La corporalité de l’ipse et la nature de la pensée
dans les Objections à Descartes 310
Sentir et se sentir : affect, fancy et conatus 314
« Il est évident que l’imagination est le premier commencement interne du mouvement », 314 – Plaisir et douleur sont sensation ou apparition du mouvement interne : dimensions cognitive et affective de la fancy, 316 – L’affect (et le conatus) n’est réductible ni au physiologique ni au cognitif, 318.
Le masque de la personne 321
L’imputation constitutive de la personne, solution de continuité entre l’action et l’intériorité de la fancy : la théâtralité de l’espace des actions humaines, 321 – Rupture avec une conception substantialiste de la personne : fiction et réalité de la personne, 324 – Individuation de la personne et déconstruction de l’identité, 328.
Conclusion : de la fancy à l’anthropologie
morale et politique 332
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le rôle fondamental de l’analyse de l’intériorité
et de l’apparaître dans la philosophie de Hobbes 335
Reconduire le pouvoir d’imaginer à ce qu’il ne se donne pas à lui-même, et donc l’ancre dans une réalité (le raisonnement, l’expérience, la causalité), 335 – L’expérience réfléchie de la fancy, 339 – L’unité de la pensée de Hobbes, 342.
BIBLIOGRAPHIE 347
INDEX NOMINUM 359