Résumé : Dans Le mur et l’arcade, Jean Laplanche croise l’idée de la traduction chez Freud avec La tâche du traducteur de Walter Benjamin. Cet article prolonge l’approche de Laplanche et fait apparaître une parenté entre les pensées de Freud et de Benjamin. Dans sa lettre à Fließ, Freud présente l’hypothèse d’un appareil psychique constitué d’une suite de traductions. La contribution examinera la genèse de cette hypothèse à partir de celle d’un Sprachapparat que Freud propose en 1891 dans Sur la conception des aphasies.