Résumé : Philippe le Chancelier s’est illustré comme poète et prédicateur. Nous montrons, par l’étude de passages empruntés au conduit monodique Bonum est confidere, comment cette conscience de l’efficacité des sons participe d’un dispositif alliant plaisir et persuasion. Puis nous verrons que Philippe le Chancelier réinvestit dans ses sermons les procédés et le savoir-faire observés dans son conduit : en effet, les récurrences sonores des mots (blocs assonancés, échos ou jeux de récurrences à la manière d’un refrain) peuvent jalonner le temps de l’audition du sermon de repères au service de la persuasion.