Résumé : Le Mirouer et exemple moral des enfants ingrats conservé dans un imprimé publié à Paris vers 1530, puise dans un conte pieux du xiiie siècle pour l’exemplum qu’il met en scène, Le Conte du Crapaud. L’analyse de la pièce, des gravures et des rubriques glosant les images, montre combien l’imprimeur visait à en enrichir la lecture au moyen d’une mise en page qui surimpose au texte théâtral un niveau exégétique supplémentaire, comportant le montrer aussi bien que le dire. Dans l’acte de lire, le lecteur rencontre un réseau de signes l’aidant à naviguer à travers les complexités doctrinales et morales de la pièce.