Résumé : La perspective mécanique d’un sermon comme voix de l’autorité religieuse et d’éventuels emplois parodiques de sa structure, ne rend qu’imparfaitement compte du riche éventail de la prédication médiévale. Il y a des sermons dissidents – bien sérieux – et des sermons parodiques qui s’intègrent bien dans le calendrier religieux. Tout est dans la performance et cet aspect ne peut être déterminé par les seuls textes conservés mais à partir d’un examen plus rigoureux des documents historiques. Que peut-on dire de l’intention ? Comment définir la voix d’une autorité ? Où sont les « marges » et comment le sermon se manifeste-t-il en dehors de « nos cadres » ?