Résumé : L’étude s’applique à mieux cerner l’éloge homilétique de langue française en régime réformé telle qu’on le trouve chez Jacques Abbadie dans ses trois sermons funèbres : pour la mort d’Élisabeth Henriette, princesse électorale de Brandebourg, en 1683, pour Charles, deuxième duc de Schomberg, en 1693 et pour Marie, reine d’Angleterre, en 1695. S’affranchissant en partie des règles de la Discipline, Abbadie infléchit la pratique réformée et prend position dans le débat autour de l’éloquence sacrée.