Résumé : S’appuyant sur la lecture conjointe du sermon de commémoration de John Donne pour Lady Danvers et des poèmes élégiaques composés par George Herbert, fils de la défunte, cet article démontre que ces deux textes doivent se lire conjointement. Ils se répondent et constituent une « œuvre commune » non dénuée de portée politique défendant la via media entre catholicisme post-tridentin et séparatisme. La défunte est une figure allégorique de cette Église d’Angleterre qu’ils défendent.