Résumé : À l’orée de, mais toujours en proximité avec l’art du langage et le lieu de la sentence légale, François Mauriac a construit une poétique du mouvement pour capter, avec le plus de justesse possible, la vérité des âmes, en se détournant de la chaire, du barreau ou de la tribune. Appliquant à lui-même les mêmes exigences de « marginalité », il s’est affirmé comme un écrivain engagé, où la quête individuelle de vérité étreint les contraintes institutionnelles de la justice et de la rhétorique.