Résumé : La socioéconomie de la dette met en évidence sa dimension à la fois universelle, tragique et émancipatrice. Universelle, puisque la dette est une forme élémentaire et fondamentale de l’interdépendance entre les êtres humains ; tragique, puisque la dette est une source essentielle d’exploitation et de domination ; et enfin émancipatrice, puisque la dette est aussi un vecteur possible de solidarité, entendue ici comme interdépendance recherchée, de reconnaissance et d’intégration sociale.