Résumé : L’étude transversale de l’œuvre de Gascar à partir de l’image du fleuve, appuyée par certains rapprochements avec des événements biographiques majeurs, montre que, lorsqu’il s’agit de penser un rapport à la nature, c’est toujours contre un imaginaire de l’enracinement qu’il écrit. Alors que l’attachement excessif à une terre ouvre la porte aux dérives du nationalisme, l’œuvre de Gascar adopte une perspective cosmopolite et privilégie le réseau de la mobilité et du mouvement.