Résumé : Les villes-fleuves devilliennes sont des points d’ancrage et d’encrage pour l’auteur, le dépaysement étant une donnée cardinale de son écriture. C’est une histoire d’art et d’eau qui fonde sa littérature voyageuse, Deville s’adonnant à la contemplation des paysages fluviaux avec son carnet de route tel le peintre avec ses couleurs. Mais l’écrivain-voyageur envisage de plus en plus les enjeux environnementaux dans ses romans à la fois autobiographiques, poétiques et foncièrement écologiques.