Résumé : Le fleuve, avant tout réalité géographique, revêt généralement une dimension littéraire, car il travaille l’imaginaire des peuples dont il charrie l’histoire et l’idéologie. Ainsi la Bia offre-t-elle des particularismes tant dans son géopositionnement que dans l’enrichissement du limon pour la création littéraire. L’onomastique est en mesure de révéler la poéticité des noms des lieux pour dévoiler, dans une approche géopoétique, la symbolique des espaces et leurs liens avec les hommes.