Résumé : Alors que tout semble opposer Sadec et Saïgon dans L’Amant de Marguerite Duras, le traversée du Mékong se revèle unificatrice. L’auteure pense cette vallée comme un nouvel espace romanesque : le fleuve est d’abord une passerelle physique qui relie Sadec à Saïgon, mais celles-ci ne peuvent subsister sans le Mékong et la narratrice. Impétueux, menaçants, séduisants, c’est ainsi que Marguerite Duras décrit les flots de ce fleuve ouvert vers le monde et l’ailleurs.