Résumé : La contribution s’interroge sur les raisons qui font que dans les traditions manuscrites médiévales la variation lexicale est généralement assez modeste, alors que le lexique est considéré représenter l’élément le plus exposé au changement linguistique. Dans le but d’expliquer cette apparente anomalie, trois solutions – d’ordre linguistique, sociolinguistique et matériel – sont envisagées.