Résumé : Disposant d’importants budgets publicitaires, les laboratoires pharmaceutiques ont multiplié, à partir des années 1920, l’édition de revues « réservées au corps médical », dans lesquelles des vues photographiques et/ou littéraires du monde alternent de manière surréaliste avec des réclames pour les vitamines, les veinotoniques ou les cholagogues. L’article s’interroge sur la composition et la sémiologie de ces « portraits de pays », destinés à soulager les praticiens des pesanteurs de leur office.