Résumé : En 1964, Bouvier est engagé pour être l’auteur et le photographe d’un ouvrage consacré au Japon. S’interrogeant sur la légitimité de toute forme de guide de voyage, Japon se présente comme un guide paradoxal, multipliant les points de vue interrogatifs. Bouvier ménage à la photographie une place primordiale : mieux que l’écriture, elle parvient à rendre intact le mystère des visages d’acteurs Nô ou de paysans. Ces portraits permettent alors, par métonymie, d’imaginer le portrait de tout un pays.