Résumé : La modernisation accompagnant les Trente Glorieuses confronte les auteurs de portraits de pays sous forme d’albums photographiques à une double dimension temporelle : l’ancien et le nouveau. Comment composent-ils avec cette tension qui malmène l’identité dont il faut pourtant rendre compte de façon synthétique ? Cet article situe les enjeux de la représentation dans la temporalité, et se focalise sur les deux principales modalités de neutralisation – le contraste et l’analogie – de l’historicité mises en œuvre.