Résumé : Le ressort du théâtre de Villiers provient d’effets de rupture qui visent à ouvrir les possibles. C’est pourquoi les portraits qu’il dresse de ses personnages féminins apparaissent comme des collages d’éléments hétérogènes : si l’on ne peut comprendre ces personnages en vertu d’une loi psychologique, c’est qu’ils relèvent d’une utopie : ils sont les prototypes d’un être humain idéal. Cet article analyse trois caractéristiques du portrait : la défiguration, la contradiction, la négation.