Résumé : L’œuvre de Mallarmé est riche en portraits, presque tous d’artistes : ainsi les « Tombeaux » et les « Toasts » des Poésies ou les « Quelques Médaillons et portraits en pied » des Divagations. Mallarmé y sacrifie certainement à un effet de mode mais, comme Poe et Baudelaire, il inscrit néanmoins la question de l’auteur dans une poétique du cadre qui cherche à capturer, au-delà de la personne « décomposée », la « marque », à la fois « sacrée » et historique, du présent face à la mort.