Résumé : Les maximes d’Agapet adressées à Justinien, traduites par Pontus de Tyard, coïncident avec des options typiques des « Politiques » (antimachiavellisme, sacralisation de la personne du roi). Cette version, confrontée ici à d’autres, s’avère fidèle à la lettre, à de significatives exceptions près : elle présente une phraséologie théologique et philosophique (stoïcienne) qui fait écho à l’œuvre de Tyard ; elle montre à l’œuvre une poétique qui tire le maximum d’effet de procédés minimalistes.