Résumé : Dans la dernière partie du Premier Curieux, consacrée à la météorologie, Pontus de Tyard cherche à rendre un compte scientifiquement exact des phénomènes décrits, de leur force et leur diversité. Il adapte les codes traditionnels des traités météorologiques à la souplesse de la forme discursive, pour rétablir un ordre rassurant dans un monde sublunaire chaotique et imprévisible. Les météores permettent ainsi d’inscrire l’écriture de la science dans l’expérience, scientifique et poétique.