Résumé : Pontus de Tyard est admiré de ses contemporains, « haut de nom, de fait, / Poëte & Orateur parfait » (Fontaine, Odes, 1557). Avait-il pourtant accès au statut de poète du Parnasse et sa poésie participait-elle effectivement à l’union du dire poétique et du dire gnomique tant valorisée par les recueils polygraphiques modernes ? Accéder à la varietas par le Parnasse des poètes françois modernes de Gilles et Galliot Corrozet (1571) permet d’apporter à ces questions quelques éléments de réponse.