Résumé : Vers 1285, Adenet le Roi dans Cleomadés et Girart d’Amiens dans Méliacin amplifient la trame narrative du conte des Mille et une nuits « Le Cheval Enchanté ». S’il est à peine question du mécanisme du cheval volant dans les versions arabes, Adenet et Girart accordent un soin particulier à la description de la machine et la merveille du cheval magique est éclipsée par l’extraordinaire mécanique de l’automate. Ils banalisent alors un thème merveilleux oriental pour l’intégrer à l’imaginaire de leur temps.