Résumé : Par la mise en relation de trois descriptions de lieux dans Nana, l’article analyse la description zolienne comme un « feuilleté énonciatif », à la fois perception des objets qu’elle donne à voir, inventaire exhaustif, « réalisme horizontal » et « réalisme vertical » (Hamon, 2011), c’est-à-dire interprétation par l’auteur et pour le lecteur d’un réel à décrypter. En construisant une vision du monde qui excède la peinture du référent, la description zolienne devient « sursignifiante » (Adam & Petitjean, 1989).