Résumé : Associée à la peinture, l’œuvre de Huysmans l’est aussi par ses fictions et la place qu’y tiennent les transpositions d’art. Dès À rebours, l’ekphrasis tient un rôle prééminent, mais dès qu’apparaissent les Salomés de Moreau, on constate aussi l’extrême ambivalence de ces descriptions qui acquièrent d’emblée une dimension onirique. Les premières œuvres offraient déjà des exemples de cette similitude entre la description d’une œuvre véritable et le récit de rêve, ou mieux encore l’ekphrasis d’une œuvre fantasmée.