Résumé : Le fait que la description constitue le principal mode verbal d’approche des œuvres d’art justifie la comparaison entre les régimes descriptifs de l’écriture romanesque et du discours de l’histoire de l’art au moment où la discipline s’institutionnalise. Si la description littéraire, comme toute description, mobilise des savoirs, l’autonomisation de l’histoire de l’art n’aura fait que rendre manifestes les sources documentaires sur lesquelles, jusqu’alors, les écrivains prenaient éventuellement appui.