Résumé : Cet article constitue une réflexion sur la performance des improvisateurs et poètes et, plus spécifiquement, sur ceux qui se consacrent à la cantoria improvisée, afin de comprendre comment leur création poétique est constituée par une mouvance qui se fait nomade. Le nomadisme qui est présent dans les voix et le corps se rencontre dans de nouveaux supports, parcourt d’autres espaces et gagne d’autres dimensions de la scène contemporaine. Il est analysé à partir d’hypothèses proposées par Paul Zumthor.