Résumé : Selon Gayatri Spivak, l’idéologie de conquête du savoir et d’empire de l’Europe rend la représentation authentique de l’autre pour soi et en soi impossible. Pourtant certains textes anticolonialistes reproduisent une parole qui résiste à l’idéologie conquérante européenne. Ce travail interroge cette parole de l’autre colonial et demande si elle peut conserver des traces, fragments ou indices d’une parole authentique de l’autre dans ce texte inauthentique qu’est le texte colonial.