Résumé : Que se passe-t-il lorsque la représentation du sujet noir procède, non pas de la culture dominante, mais d’une représentation de soi par le même ? C’est à cette question que tente de répondre le présent travail, une lecture comparative de diverses représentations du protogoniste noir : Belle du Portrait de Lady Elizabeth Murray (anonyme, 1779), Ourika (Claire de Duras, 1824), Belle (Amma Asante, 2014) Oroonoko (Apha Behn, 1667), 12 years a slave (Solomon Northup, 1854, et Steve McQueen, 2013).