Résumé : Le xixe siècle voit l’émergence du concept de « salon colonial », organisé par quelques amateurs, collectionneurs d’objets exotiques, et celui de « section coloniale », puis d’« exposition coloniale ». Cet article analyse l’impact des changements de place de l’objet non-occidental, au sein de deux espaces, sur la fonction et le regard porté sur lui. Il interroge la perception du spectateur et la projection de ses propres fantasmes.