Résumé : L’article s’intéresse à l’apparition et à l’usage des mots qui disent la couleur de la peau, renvoient à la construction du préjugé de couleur et, par là même, à la manière de penser l’autre. Cet autre, dont des caractéristiques permettaient de le distinguer et de l’exclure d’un ensemble donné, a conduit à la mise en place d’une palette de vocabulaire spécifique pour dire sa couleur, son métissage, son origine visible ou supposée.