Résumé : Cet article s’interroge sur les enjeux politiques de la mise en scène des corps blancs dans le cinéma antillais (Guadeloupe, Martinique) : d’un côté, sexualisation explicite de la femme blanche/préservation du corps de la femme noire antillaise (déconstruction du stéréotype de la femme lascive ou disponible) ; de l’autre côté, sexualisation réductrice des hommes blancs (associée à la perte du statut d’autorité)/prise du pouvoir sexuel par les hommes noirs antillais sur les femmes blanches.