Aller au contenu

Classiques Garnier

Bibliographie et sources

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Poésies
  • Pages : 517 à 530
  • Collection : Bibliothèque du xviie siècle, n° 6
  • Série : Voix poétiques, n° 1
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782812440670
  • ISBN : 978-2-8124-4067-0
  • ISSN : 2258-0158
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-4067-0.p.0517
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 15/02/2011
  • Langue : Français
517

BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES

Les textes de Madame Deshoulières

Les manuscrits

Manuscrit Conrart (t. IX) no 5418 – Bibliothèque de l’Arsenal. Ce manuscrit fait partie du « Recueil Conrart in-folio – 18 volumes ». Au même titre que les manuscrits no 5410 à no 5427, il est entré dans la bibliothèque de Monsieur de Paulmy en 1771. Il est de grand format (315 sur 215 millimètres), sa reliure est en parchemin blanc et son dos rapporté en basane, les feuillets présentent une écriture du xviie siècle. Le volume comporte 1255 pages ; il comprend des pièces variées, la plupart en vers. L’état des feuillets est bon, à l’exception de quelques taches de moisissure essentiellement visibles dans la première moitié du recueil. Trois pièces de la poétesse y sont répertoriées : le sonnet sur l’or (folio 443), le portrait de Linières (folio 717) et la lettre de Gas, Pour vous marquer mon courroux (folio 1039).

Manuscrit Conrart no 2778 – Bibliothèque de l’Arsenal. Ce manuscrit est le deuxième volume du manuscrit 2777-2779, dans lequel figurent essentiellement des chansons, des lettres, des poésies diverses et des contes. Il provient également de la bibliothèque de M. de Paulmy. Le volume est cartonné, et présente un mélange hétéroclite de feuillets et de pages mesurant 200 sur 140 millimètres ; l’écriture est du xviiie siècle. La pièce en vers de Saint-Gilles et la réponse de Madame Deshoulières y figurent sur quatre feuillets, aux trois-quarts du volume, précédant l’Extrait du journal des Savants.

Manuscrit no 3311 – Bibliothèque de l’Arsenal. Manuscrit de grandes dimensions, de contenu hétérogène, comprenant des arts rhétoriques, des épitaphes, des lettres, des sonnets, des hymnes, des vers y compris à sujet religieux, des portraits, des requêtes, des pièces d’histoire, des vers latins, etc. Il comprend 367 feuillets de dimensions différentes, certains imprimés, la plupart couverts d’écritures manuscrites diverses. La couverture est cartonnée, une écriture dorée sur tranche annonce en majuscules « Éloquence Poésie Médecine » et « Histoire Philosophie Grammaire ». Ce manuscrit comprend la pièce jamais imprimée dans les recueils de la poétesse, Crains tout de ton ami, crains tout de ta maîtresse (folio 132).

Manuscrit no 5171 dit « Manuscrit du comte de Brienne » – Bibliothèque de l’Arsenal. De reliure en parchemin blanc, ce recueil de 246 pages de 224 sur 182 millimètres est presque entièrement écrit de la main de Henri-Louis de Loménie, comte de Brienne (1635-1698), qui y travailla durant sa détention dans la prison de Saint-Lazare. Celui-ci est également l’auteur de Mémoires, rédigés en ce même lieu, et de pièces poétiques en français et en latin.

518

Outre des poésies de Ménage, La Fontaine, Pierre Corneille, Boileau, etc., ce manuscrit comporte certains de ses propres vers, ce qui explique le commentaire précédant la pièce de la poétesse, l’épître au duc de Montausier Le dieu couronné de pavots (folio 207) : « Je dis de même que je me retrouve aupres d’une nymphe que j’ai fort aimée ». Un long paragraphe suit l’épître, comprenant un avertissement (« J’ai écrit plusieurs vers de la pièce sans la regarder dans l’Imprimé, que la Veuve Sébastien Mabre-Cramoisy imprimeur du Roi et Directeur de son Imprimerie Royale vient de nous donner vers la fin de l’année 1688 ») et des louanges sur le « stile inimitable » de l’épître, des vers « si suivis et si naturels qu’on sait ce qu’elle va dire avant mesme qu’on l’aist leu », des stances de « souveraine perfection », de « gradation charmante » et de grande « variété », et des rimes abondantes mais « semblables », c’est-à-dire harmonieuses. Il conclut : « Ce que je sais de la poésie, c’est d’elle que je l’ai appris. Elle était ma maistresse et mon maistre à la fois, ma Bergere et mon Apollon. Jamais personne n’a esté et n’ira si loing quelle dans le païs des Muses et ne monta si haut dans les sommets et la double colline. Horace et Pindare seraient ses écoliers. »

Manuscrit no 6541 – Bibliothèque de l’Arsenal. Les manuscrits 6541-6545 constituent un ensemble de cinq volumes encore appelé Recueil de Jean Nicolas de Tralage. Ce premier volume résente une demi-reliure en chagrin rouge, 528 feuillets de 250 sur 190 millimètres, avec une écriture du xviie siècle. Il provient de la bibliothèque de Saint-Victor et contient des pièces variées, pour la plupart relatives à l’histoire du théâtre. Il ne contient que deux petites pièces en vers, les deux premières épîtres de la série de Grisette, folio 2 : l’épître de « Grizette, chatte de Mme des Houlières, à Tata, chat de Mme de Montglat » et celle de « Tata, chat de Mme de Montglat, à Grisette, chatte de Mme des Houlières » (folio 2 et 3).

Manuscrit Tralage no 6542 – Bibliothèque de l’Arsenal. Volume de 358 feuillets, suivant le précédent. Il contient Divers plaisirs des hommes. Extrait de la première ode d’Horace de M. (sic, rectifier) des Houlieres (folio 73), l’Idylle sur le retour de la santé du Roi (folio 103), à la suite d’une pièce de Racine Au Roi, sur sa maladie, notée 1687, l’Ode de Mme des Houlieres au Roi sur l’arrivée du doge de Gennes, notée 1685 (folio 191) et l’Épître chagine de Me des Houlieres a Mademoiselle sur les savans et les sciences (folio 220).

Recueil Tralage no 6543 – Bibliothèque de l’Arsenal. Volume de 449 feuillets, suivant le précédent. Il comprend de nouveau l’Épître chagrine de Mme Deshoulières à Mlle de La Force (folio 250).

Manuscrit no 672 et 673 ou Manuscrit Tallemant des Réaux – Bibliothèque de La Rochelle. Édition critique de Vincenette Maigne, Genève, Klincksieck, 1994. Les textes recueillis par Gédéon Tallemant des Réaux vont de 1649 à 1690. Monmerqué, à qui le manuscrit appartenait au xixe siècle, y a porté des notes de sa main. Il explique lui-même comment il a trouvé ces portefeuilles chez un libraire : « Nous avons rencontré, en 1825, chez le libraire Bluet, deux portefeuilles remplis de pièces manuscrites du temps de Louis XIV ; la plupart de ces pièces sont de la main de Tallemant des Réaux. Les couplets des frondeurs y sont mêlés à ceux des Mazarins ; des portraits, tels qu’on les faisait dans la société de Mademoiselle de Montpensier, y sont confondus avec des vers de La Fontaine, du duc de Nevers, de Madame Deshoulières, de Montplaisir, de Benserade, de Mademoiselle de Scudéry et d’une foule d’autres ». Les feuillets 215 à 224 sont de papier blanc à grain serré, de 170 sur 225 millimètres  marqués d’une encre brune. Le feuillet 215 porte la date, en marge à gauche, de 1682. Les feuillets 240 à 261 sont d’un papier blanc cassé,

519

l’encre portée est noire, les pages étant occupées sur toute leur largeur par une écriture grande et saccadée ; les feuillets 240 et 242 portent au verso la date de décembre 1686.

Sur l’ordre des pièces et des feuillets et l’insertion des feuillets du manuscrit 672, on lira les pages 32 à 37 de l’édition de V. Maigne. Les pièces de Mme Deshoulières sont les suivantes (titres tels quels, situation dans le recueil, puis pagination de l’édition critique) :

Sonnet sur la représentation de l’Hipolyte de Racine. 1677 (folio 188, p. 510) ;

Sonnet « La jeune Eudoxe est un fort bon enfant » (folio 200 r, p. 531) ;

Quatrain « On m’avait dit que de Léon » (folio 201 v, p. 536), avec, rajouté en marge, « on soupçonne Madame des Houlières d’avoir fait ces vers-cy », note jugée surprenante par V. Maigne qui y voit plutôt l’œuvre de Racine, ennemi de Fontenelle ;

Ballade de Madame des Houlieres à M<onsieu>r de [sic] le Chevalier de Pontis commandant une des galiottes du Roy nommée la Crüelle (folio 221 r, p. 571) ;

Parodie par Madame des Houlieres sur Pradon qui n’avoit pu avoir un employ aus Farines du Roy (folio 221v, p. 573) ;

Épistre chagrine de M<adam>e des Houlieres A Mademoiselle de la Force (672, folio 229 r, p. 583) ;

Ballade « A caution tous amans sont sujets » (672, folio 231 r, p. 587) ;

Les moutons - idille (672, 231 v, p. 588) ;

Response de Monsieur le Duc de Saint Aignan « A caution tous ne sont pas sujets » (672, folio 232 v, p. 590) ;

Replique de M<adam>e des Houlieres « Duc plus vaillant » (672, folio 233 r, p. 591) ;

Bout rimé de la mesme au mesme « Favory des neuf sœurs » (672, folio 233 v, p. 593) ;

Response « Los immortel » (folio 236 v, p. 593) ;

Vers « Quand vous me cédez la victoire » (folio 239 v, p. 595) ;

1684 AN. Dei. Eglogue de M<adam>e des Houlieres « La terre fatiguée » (folios 242 v, 243 r, p. 625) ;

Le Ruisseau : Idyle de M<adam>e des Houlieres (folio 245 r, p. 631) ;

Rimes envoyées par Mr de Vivonne à Madame des Houliers « Il ne luy envoya que les rimes féminines. Elle a mis les autres à son choix » (folio 253 v, p. 649) ;

Abrégé de l’histoire de l’opera de Capistron par le Ch<eva>lier de S<ain>t Gilles ;

Chanson sur l’air de « Reveillez-vous belle endormie » (folio 255 r, p. 655), avec « Par Me des Houlliers » : biffé et remplacé par « le chevalier de Saint Gilles » ;

Reproches du Ch<eva>lier de Saint Gilles à M<adam>e des Houlieres (folios 256 r, 256 v, p. 657-658) ;

Reponse « Si le public à l’aventure » (folio 256 v, p. 658).

Le Mercure galant – Bibliothèque de l’Arsenal (8 H 26 483)

Les textes ne correspondant pas toujours au répertoire des tables, les paginations sont notées telles qu’on les trouve dans les volumes et non dans les tables. Pour plus de clarté, les pièces sont si nécessaire identifiées par la parenthèse.

1672

Tome I, p. 268-271, Lettre en vers de Gas, épagneul de Mme la marquise Deshoulières à M. le comte de L.T.

p. 327-329, Seconde lettre en vers de l’épagneul de Mme Deshoulières.

1677

Juillet, p. 133-141, Les Moutons. Idylle.

Août, p. 301-306, Rondeaux de Mme des Houlières (Contre l’amour et Le bel esprit).

Novembre, p. 151-158, Les Fleurs, de Mme des Houlières.

1678

Février, p. 164, Air nouveau (Ah, que je sens d’inquiétude).

Mars, p. 26, Air nouveau (Le cœur tout déchiré).

520

1679

Avril, t. I, p. 215-229, Brunaut, matou banal des environs d’Argentan, à l’aimable Grisette, chate de Madame des Houlieres.

Mai, p. 237-243, Les Oiseaux, Idylle.

Juillet, p. 67-70, Elegie (Genéreux Licidas, ami sage et fidèle).

1682

Septembre, t. I, p. 71-78, Idille (Pour la naissance de Monseigneur le duc de Bourgogne).

t. II, p. 10-12. Eglogue. (Assise au bord de la Seine).

Octobre, t. I, p. 273-275, Balade (Dans ce hameau).

t. II, p. 311-313, Balade. A Monsieur de Poincty, Commandant dans une des Galiotes du Roy, nommée la Cruelle.

1684

Janvier, p. 171-184, Ballade de Mme des Houlieres (À Caution tous Amants sont sujets). – Réponse de M. le duc de S. Aignan. Sur les mesmes rimes. – Réponse de Mme des Houlieres.

Février, p. 223-233, Seconde ballade de Monsieur le duc de S. Aignan. Pour réponse à celle qui commence par ces mots, Duc plus vaillant, etc. (Ô l’heureux temps, où les fiers Paladins). – Troisième ballade de Madame des Houlieres, A Mr le duc de S. Aignan (Los immortel que par fait héroïque).

p. 233, Mr le duc de S. Aignan a répondu à Madame des Houlieres par ce galant madrigal.

Mars, p. 49-51, A Madame des Houlieres. Impromptu. – Reponse de Madame des Houlieres A Mr le duc de S. Aignan.

Mai, p. 194-201, Épître de Madame des Houlieres, au Roy (Pourquoi chercher une nouvelle gloire ?)

Novembre, p. 23-34, Épître chagrine de Madame des Houlieres A Mademoiselle *** (Quel espoir vous séduit ?)

p. 273-274, A Monsieur le duc de S. Aignan (Favori des Neufs Sœurs).

Décembre, p. 114-121, Eglogue (La Terre fatiguée, impuissante, inutile).

1685

Mars, p. 177-186, Le Ruisseau. Idyle.

Juin, p. 74-85, Ode de Mme Des Houlières au Roy (Sur l’arrivée du doge de Gênes en France).

Septembre, p. 108-118, Épître chagrine à Mademoiselle D.L.C. (Hé bien, quel noir chagrin vous occupe aujourd’hui ?)

1686

Mai, p. 181-185, Au Roy (L’Erreur féconde en attentats).

Septembre I, p. 41-46, Idylle de Madame des Houlieres. Sur le retour de la santé du Roy

(Peuples qui gémissez au pied de nos autels).

1687

Janvier, p. 99-110, Louis. Eglogue (Dans les vastes jardins de ce charmant Palais).

Avril, p. 11-14, Amoureux Rossignol, de qui la voix chatoüille (rimes en ouille).

Octobre, p. 108-121, Ode sur le soin que le Roi prend de l’éducation de la Noblesse.

1688

Janvier, p. 171-172, L’Hyver. Idille de Madame des Houlieres, à Mr Lucas.

1689

Octobre, p. 143-151, Songe d’Iris. (Que tu reviens diligemment !)

1690

Septembre, p. 7, Stances irregulieres sur les Victoires du Roy (Fille du Ciel, aimable Paix).

p. 98-108, Sur la mort de Mr le Duc de Montausier. Idille.

521

1692

Février, p. 93-104, A Madame d’Ussé, Fille de Vauban.

Mars, p. 161-175, Epitre chagrine. Au R. P. de la Chaise.

Août p. 25-35, Epitre de Madame des Houlieres à la Goutte.

Septembre, p. 153-160, Bouquet (pour Mr l’Abbé de Lavau. Il est aujourd’hui votre Fête).

1693

Février, p. 181-190, A Monsieur Pelletier de Souzi. (Je ne saurais m’en empêcher).

Octobre, p. 133-141, Epitre (À M. Arnaud, fermier général. Après que tous les Elements)

p. 223-233, Madrigal. Au Roy (Louis, que vous imitez bien).

Novembre, p. 86-101, Reflexions morales de Madame des-Houlierres. Sur l’envie immoderée de faire passer son Nom à la Postérité.

1694

Janvier, p. 244-251, A Madame la comtesse d’Alegre.

Dans l’Extraordinaire

1678

Octobre, p. 294-313, Tata, chat de Mme de Montglas à Grisette, chatte de Mme des-Houlieres. Réponse de GrisetteBlondin à Grisette – Dom Gris à Grisette – Mitin à Grisette – Regnault à Grisette – Tata à Grisette – Grisette à Tata.

1679

Octobre, p. 9-12, Lettre en vers de Madame des Houlieres. A un de ses Amis (Proche des bords de Lignon)

Pièces adressées en réponse à Mme Deshoulières, à l’exception des poèmes de Saint-Aignan et des pièces comprises dans la série des épîtres de Grisette, répertoriées dans ses œuvres

1677

Octobre, p. 118, Anonyme (« homme de qualité à Lyon). Vers irreguliers sur les Rimes de l’Idylle des Moutons.  (Hélas, petits Moutons, que vous seriez heureux).

Décembre, p. 141-144. Anonyme (d’Aix en Provence), Reponse des Fleurs à Madame des-Houlieres (Si nous naissons souvent, c’est pour mourir de même).

1684

Février, p. 141-144, de Mr de Losme. A Madame Des Houlieres, Sur sa dernière Ballade (On n’aime plus comme on aimait jadis). 

Mars, p. 56-59, Anonyme. A Madame des Houlieres (Vous remettez la Ballade en honneur).

p. 59-62, D’une « dame solitaire ». Sur les rimes de la ballade du Mercure de janvier,  On n’aime plus comme on aimait jadis (À caution tous Hommes sont sujets).

p. 62-65, Anonyme. Sur les rimes de la ballade du mesme Mercure de janvier.

« Onques ne fut plus veritable Preux » (Point ne fais cas de ces fiers Paladins).

1685

Mai, p. 115-118, Anonyme. Ballade Servant de Réponse à celle que Mme Des Houlières a faite sur les mesmes rimes (À tous chagrins les Maris sont sujets).

1686

Août, 44-49, de M. du Perier. Ballade A Madame des Houlieres (Quelle musette, ou quel tendre pipeau).

Septembre, I, p. 47 de M. Doujat, Doyen de l’Académie française, Madrigal sur le retour de la santé du Roy (Arrêtons désormais nos larmes).

1690

Septembre, p. 108-109, de M. Le Clerc, de l’Académie française, Sonnet sur la mort du duc de Montausier.

522

1693

Octobre, p. 222, Madrigal de Mademoiselle de Scudery. Sur la defaite Des Alliés en Piedmont.

1694

Février, p. 311, notice nécrologique de la poétesse, à la suite de celle sur l’abbé de Lavau.

Les imprimés

Sont précisées les cotes des ouvrages qui ont permis d’établir les textes et leurs variantes.

Recueils collectifs

Recueil des portraits et éloges en vers et en prose, dédié à Son Altesse royalle Mademoiselle, Paris, C. de Sercy et Cl. Barbin, 1659. BNF, Rés LB 37 188.

Recueil de poësies chretiennes et diverses. Dédié à Monseigneur le Prince de Conty. Par M. de La Fontaine, Paris, P. le Petit, 1671, t. II. BNF, YE 8184.

Discours prononcez à l’Académie françoise, le cinquième may 1691, à la réception de Mr. de Fontenelle, avec plusieurs pièces de Poésie qui y ont esté luës le même jour, Paris, J.-B. Coignard, 1691. Contient l’Épître de Mme Deshoulières au duc de Bourgogne. BNF, Z 5053 (6).

Recueil de Vers choisis par le R.P. Bouhours, Paris, G. et L. Josse, 1693. Ars., 8 BL 9273.

Le Portefeuille de Monsieur L.D.F.****, Carpentras, D. Labarre, 1694. BNF, Z 20211.

Recueil de pièces curieuses et nouvelles, tant en Prose qu’en Vers, La Haye, A. Moetjens, t. I, 1694 ; t. II, 1694 ; t. III, 1695 ; t. IV, 1695 ; t. V, 1696. Ars., 8 BL 15883.

Voyage de Messieurs de Bachaumont et de La Chapelle, avec un mélange de Pièces fugitives tirées du Cabinet de M. de Saint-Évremont, Utrecht, F. Galma, 1697. Ars., 8 BL 15888.

Recueil des plus belles Epigrammes des poëtes françois depuis Marot jusqu’à Présent, t. I, Paris, N. Leclerc, 1698. BNF, YE 11928.

La Nouvelle Pandore ou les femmes illustres du Siècle de Louis Le Grand, recueil de pièces académiques, en prose et en vers, sur la Préférence des Sexes. Dédié aux Dames, Par M. de Vertron, Paris, Veuve C. Mazuel, 1698. Ars., 8 BL 15901.

Recueil de Vers choisis, éd. D. Bouhours, Paris, L. Josse, 1701. Ars., 8 BL 10015.

Anacréon, Bion et Moschus, suivis de la veillée des Fêtes de Vénus, d’un choix de Pièces de différens Auteurs, A Paphos, (chez J.-F. Bastien), 1780, 2 tomes (exemplaire personnel).

Pièces publiées séparément – B.N.F.

Genséric, tragédie, par Mme*** [Deshoulières], Paris, C. Barbin, 1680.

Pour la naissance de Monsieur, duc de Bourgogne, idylle de Mme Des Houlières, S.l.n.d. [1682], in-4, 5 p.

Extrait de l’Ode dédiée a monseigneur le Duc de Bourgogne, sur la prise de Mons par Madame des Houliers. Loüange indirecte de monsieur le marquis de Louvois, s.l. [1691], in-4. Réserve.

Idyle de Mme Deshoulierres sur le retour de la santé du Roy, Paris, J.-B. Coignard, 1686.

Louis, églogue de Mme Deshoulierres, Paris, J.-B. Coignard, 1687.

Épistre de Mme Deshoulierres à M. le duc de Montausier, Paris, Vve de S. Mabre-Cramoisy, Imprimeur du Roi et directeur de son imprimerie royale, 1688.

Idile de Mme Deshoulierres sur la mort de M. le duc de Montausier, S.l.n.d., in-4., 6 p.

Épître de Mme Des Houlierres à la Goutte, Paris, J. Villette, 1692.

523

Réflexions morales de Mme Deshoulierres, sur l’envie immodérée qu’on a de faire passer son nom à la postérité, Paris, Jean Villette, 1693.

Lettre de Mme de Deshoulières au prince de Condé, Paris, A. Firmin Didot, 1829.

Recueils publiés ou préparés de son vivant

Poësies de Mme Des Houlières, Paris, Veuve de S. Mabre-Cramoisy, 1688. BNF, YE 8159 et ex. num. Cambridge Omnysis, 57509.

Poësies de Madame Deshoulières, Paris, J. Villette, 1693, 1ère partie. Ars., 8 BL 9239 (1) et BNF, YE 8158.

Les Poésies de Madame Deshoulières, édition nouvelle augmentée d’un tiers, Amsterdam, H. Wetstein, 1694. Ars., 8 BL 9238.

Poésies de Madame Deshoulières, Paris, J. Villette, 1695, 2e partie. Ars., 8 BL 9239 (2) et BNF ex. num. 57509.

Principales éditions postérieures

Poësies de Madame Deshoulières, nouvelle édition augmentée, Lyon, A. Besson, 1695, 2 t. en un vol., portrait gravé in-12 le 26 juillet 1695. Ric., 8 RF 6005.

Poësies de Mme Deshoulières, nouvelle édition, augmentée de toutes ses œuvres posthumes, Paris, J. Villette, 1705, 2 vol. BNF, Rés. YE 2211-2212.

Poësies de Mme [et de Mlle] Deshoulières, nouvelle édition augmentée de plusieurs ouvrages qui n’ont point encore paru, Paris, J. Villette, 1707 (rééd. 1711), 2 vol. BNF, YE 8161-8162.

Poësies de Madame et de Mademoiselle Deshoulières. Nouvelle édition, Augmentée de plusieurs Ouvrages qui n’ont pas encore paru, A Brusselle, F. Foppens, au S. Esprit, 1708 (rééd. 1711), 2 vol., portrait gravé et deux vignettes (exemplaire personnel).

Poësies de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de plusieurs Ouvrages qui n’ont pas encore paru, Amsterdam, H. Desbordes, 1709, 2 vol., portrait gravé.

Poësies de Mme Deshoulières, Augmentées dans cette dernière édition d’une infinité de Pieces qui ont été trouvées chez ses Amis [et des poésies de Mlle Deshoulières], Paris, J. Villette, 1725, t. I. BNF, 8 YE 1284 (1).

Poësies de Mme Deshoulières. Nouvelle édition, Augmentée de plusieurs Ouvrages qui n’ont point encore paru, Paris, J. Villette, 1724, t. II. BNF, Mfiche 8 YE 1284 (2).

Poësies de Mme Deshoulières, Augmentées dans cette dernière édition d’une infinité de Pièces qui ont été trouvées chez ses amis [et des poésies de Mlle Deshoulières], Paris, J. Villette, 1732 (rééd. 1739), 2 vol.

Poësies de Mme Deshoulières, Augmentées dans cette dernière édition d’une infinité de Pièces qui ont été trouvées chez ses amis [et des poésies de Mlle Deshoulières], Bruxelles, F. Foppens, 1745 (rééd. 1750), 2 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge Historique et de plusieurs pièces, qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, D. l’aîné, 1747 (rééd. 1753, 1762 et 1763), 2 vol. Ars., 8 BL 9244 (1-2).

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge Historique et de plusieurs pièces, qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, Vve Brocas, 1747, 2 vol. BNF, YE 8173-8174.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge Historique et de plusieurs pièces, qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, Chez Prault fils, 1747 (rééd. 1753), 2 vol. BNF Rés.

524

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge historique et de plusieurs pièces, qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, chez les libraires associés, 1754 (rééd. 1764 et 1790), 2 t. en 1 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge historique et de plusieurs pièces, qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, Desray, an VII (1798), portrait d’après Sophie Chéron, gravé par Tardieu, 2 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge historique et de plusieurs pièces qui n’avaient pas encore été imprimés, Paris, Lemarchand, 1802, 3 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge historique et de plusieurs pièces qui n’avaient pas encore été imprimés, Paris, Stéréotypie d’Herban, an XI (1803), 2 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Paris, H. Nicolle, 1810, 2 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge historique et de plusieurs pièces qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, A. Belin, 1813, 2 vol.

Œuvres de Mme et de Mlle Deshoulières, Nouvelle édition, Augmentée de leur éloge historique et de plusieurs pièces qui n’avoient pas encore été imprimés, Paris, Vve Dabo (id. Tremblay, Feret et Gayet), 1819 (rééd. 1821), 2 vol.

Textes réunis et présentés par Jean-Louis Murat, accompagnés des dessins de Carmelo Zagari, Saint-Étienne, édition des Cahiers intempestifs, 2001. 

Des Houlières, Antoinette, L’Enchantement des chagrins. Poésies complètes, éd. C. Hémon-Fabre et P.-E. Leroy, Paris, Bartillat, 2005.

Œuvres choisies

Recueil de poésies, extrait des œuvres de J. Racine, J-B. Rousseau, Mme Deshoulières, et les autres, impr. à l’imprimerie royale par ordre du comte d’Artois pour l’éducation de ses enfans, Paris, Debure, s.d., in-4°. BNF, Velins, 1118.

Pope, A., Herrn Alexander Popens Lockenrand, ein Scherzhaftes Heldengedicht, aus dem Englischen in deutsche Verse übersetzt Von Luisen Adelgunden Victorien Gottschedinn. Nebst einem Anhauge zwoer freyen Uerbersetzungen aus dem Französischen, Leipzig, B.C. Breitkopf, 1744 (contient deux épîtres chagrines).

Amusemens de la campagne, Amsterdam, F. L’Honoré et fils, 1747, t. XII.

Choix des meilleures pièces de madame des Houlières et de l’abbé de Chaulieu, Berlin, 1777.

Œuvres choisies de Mme et de Mlle Deshoulières, Londres, Cazin, 1780.

Vers allégoriques de Mme Deshoulières à ses enfans, Paris, Impr. Royale, s.d., Spécimen typographique, 1791, BNF Rés., YE 987 (1).

Legouvé, G., Bibliothèque des Dames, Paris, Librairie des bibliophiles, 1881 (avec des œuvres de Mme de La Fayette, Mme d’Aulnoy, Mme Deshoulières, Marivaux, Montalembert, Comtesse de Caylus, Demoustier, Mme de Krudemer, Roland de la Platière et Fénelon).

Caylus, Anne-Claude Philippe, comte de, Œuvres badines complettes du comte de Caylus, Amsterdam, Visse, 1786-1787, 12 vol., t. XI (« Les Chats », par Montcrif, Dubellay et Mme Deshoulières).

Œuvres choisies de Mme et de Mlle Des Houlières, Paris, Ménard et Desenne Fils, 1823.

Œuvres choisies de Mme Des Houllières, avec une préf. par M. de Lescure, front. gavé par Lalauze, Paris, Librairie des Bibliophiles, 1882.

Madame Deshoulières. Les Amours de Grisette, suivis de la mort de Cochon par Mlle Deshoulières, Paris, Sansot, 1906.

525

Études et ouvrages
concernant Madame Deshoulières

Avant 1800

Batteux, abbé, Les Beaux-Arts réduits à un même principe, Paris, 1746, partie III, section 1, chap. 7, p. 227.

Bayle, P., Dictionnaire historique et critique, Amsterdam, 1703, t. II, p. 1511 et t. III, p. 2454.

Dehénault, J., Œuvres diverses, Paris, C. Barbin, 1670.

Entretiens Galans, « Le bon goût », Paris, J. Ribou, 1681, p. 141-142.

Gaillard, G.-H., Rhétorique françoise à l’usage des jeunes demoiselles avec des Exemples tirés, pour la plupart, de nos meilleurs Orateurs et Poètes modernes, 5e édition, Paris, chez Banche, 1762 (1746).

Gouget, C. P., Bibliothèque française ou histoire de la littérature française, Paris, 1741-1756, 18 vol., t. XVIII, p. 408.

Lhéritier, Mlle, Le Triomphe de Madame Des-Houlières receue dixième Muse du Parnasse, Paris, C. Mazuel, 1694.

Mémoires du Président Hénault de l’Académie française, écrits par lui-même et recueillis par son arrière-neveu, M. le baron de Vigan, Paris, E. Dentu, 1855.

La Promenade de Livry, Lyon, T. Amaulry, 1678 (contient une dédicace à la poétesse et une pièce sur le modèle des Moutons).

Sauvigny, Louis-Edme Billardon de, Le Parnasse des dames, Paris, Ruault, 1773, 10 vol., t. V.

Somaize, Dictionnaire des précieuses, Nendeln, Kraus Reprint, fac. simil. Éd. augm. de Paris, P. Jannet, 1856 [1661].

Voltaire, Le Temple du goût, in Mélanges, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1965 (1731), p. 148.

Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, par M. de Voltaire, Nouvelle édition augmentée d’un très grand nombre de remarques, par M. de la B*** (La Beaumelle), Francfort, Vve Knoch et J. G. Eslinger, 1753, t. III.

Après 1800

Adam, A., Histoire de la littérature française au xviie siècle, Paris, Domat, 1952, t. III, p. 176-178.

Angot, E., « Madame Deshoulières et l’intrigue de Rocroy », Revue d’histoire littéraire de la France, 1920, p. 371-393.

Berton, N., « L’Idylle sur le retour de la santé du roi, livret de Mme Deshoulières », Bulletin de la société Marc-Antoine Charpentier, no 17, 2000.

Chométy, P., Philosopher en langage des dieux. La poésie d’idées en France au siècle de Louis XIV, Paris, H. Champion, 2006, p. 68, 102 et 389.

Collinet, J.-P., Le monde littéraire de La Fontaine, Genève, Slatkine Reprints, 1989, (1970), Appendice IX, « La Fontaine et Mme Deshoulières », p. 449-452.

Cousin, V., La Vie au xviie siècle d’après le Grand Cyrus, Paris, Didier, 1870. 

Denis, D., Le Parnasse galant. Institution d’une catégorie littéraire au xviie siècle, Paris, H. Champion, 2001, p. 75-79, 269-270.

Évain, A., Gethner, P. (dir.), Théâtre des femmes de l’Ancien Régime, Presses de l’Université de Saint-Étienne, 2008, t. II, xviie siècle.

526

Fabre, A., De la Correspondance de Fléchier avec Mme Des Houlières et sa fille, Paris, Didier et Cie, 1871.

Galesloot, L., Mme des Houlières emprisonnée au château de Vilvorde, par ordre du prince de Condé, Bruxelles, Arnold, 1866.

Génetiot, A., « L’épître en vers mondaine de Voiture à Mme Deshoulières », Littératures classiques, 1993, p. 103-114.

Génetiot, A., Poétique du loisir mondain, de Voiture à La Fontaine, Paris, H. Champion, 1997 (p. 16, 64, 262, 380, 381, 382, 400).

Gethner, P., Femmes dramaturges en France, Paris-Seattle-Tübingen, Biblio 17 no 136, 2002, Genséric, t. II, p. 157.

Goulet, A.-M., Poésie, musique et sociabilité au xviie siècle. Les livres d’airs des différents auteurs publiés chez Ballard de 1658 à 1694, Paris, H. Champion, 2004 (en part. p. 279, 291, 303, 369, 392, 441, 450-452, 496, 503-509, 534 et 526).

Jourda, P., Le Dictionnaire des lettres françaises. Le Dix-septième siècle, Fayard, 1954, p. 346.

Kroll, R., « La Chanson des femmes poètes au xviie siècle. Mme de la Suze et Mme Deshoulières, une contribution féminine à la poésie chantée », in La Chanson française et son histoire, Tübingen, G. Narr, 1988.

Lachèvre, F., Glanes bibliographiques et littéraires, Paris, Giraud-Badin, 1929, t. I, p. 166-179 (polémique sur le plagiat de Couton).

Lachèvre, F., Le Libertinage au xviie siècle. Disciples et successeurs de Théophile de Viau, Paris, H. Champion, 1924 (t. XIII, p. 115-124, poèmes parus dans le Mercure galant ; t. XVI, p. 25-63).

Lachèvre, F. Bibliographie des recueils collectifs de poésies publiés de 1597 à 1700, Genève, Slatkine Reprints, 1967 (Fac.-simil. Champion, 1903-1905), t. III et t. IV (supplément).

Larbaud, V., Du Navire d’argent, Paris, Gallimard, 2003, p. 235-254.

Lavezzi, É. « À propos d’Antoinette Deshoulières », Hommage à Élisabeth Sophie Chéron. Texte et peinture à l’âge classique, Presses universitaires de la Sorbonne, 1992, p. 128-132.

Leroy-Turcan, I., et Wooldridge, T.R., Gilles Ménage (1613-1692), grammairien et lexicographe. Le rayonnement de son œuvre linguistique, Toronto, électronique SIEHLDA, 1995.

Niderst, A., Fontenelle à la recherche de lui-même, Paris, Nizet, 1972, p. 365-376.

Picard, R., La Carrière de Jean Racine, Paris, Gallimard, 1956, p. 231-252.

Rathery, E. j. B., et Boutron, Mademoiselle de Scudéry. Sa vie et sa correspondance avec un choix de ses poésies, Paris, Léon Techener, 1873.

Sainte-Beuve, Tableau de la poésie française au xvie siècle, Paris, A. Lemerre, 1876.

Sainte-Beuve, Œuvres, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1953, t. I, p. 732 et p. 953 ; t. II, p. 1186-1192, 1305-1327 ; t. III, p. 282 ; t. VI, p. 574.

Sainte-Beuve, Portrait de femmes, Paris, Gallimard, 1998, p. 441-442.

Schröder, Volker. « “Cet heureux temps n’est plus” : nostalgie et satire dans la poésie de Mme Deshoulières », Paper delivered at the 23rd Annual Conference of the Society for Interdisciplinary French Seventeenth Studies. Williamsburg, VA, October 28-30, 2004.

Siefar, www.siefar.org, site de l’internet. Écrits de femmes du Moyen Âge et de l’Ancien Régime, « Deshoulières, Antoinette du Ligier de La Garde (1637-1694) ».

Storer, E., « Madame Deshoulières jugée par ses contemporains », Romanic Review, XXXV, 1934, p. 367-374.

Tonolo, S., Divertissement et profondeur. L’épître en vers et la société mondaine en France de Tristan à Boileau, Paris, H. Champion, 2005.

Tonolo, S., « Rhétorique du cœur et écriture intime : l’art épistolaire d’Antoinette Deshoulières », Actes du colloque Femmes, rhétorique et éloquence, Rimouski, septembre 2007, à paraître.

527

Tonolo, S., « Aimer comme Amadis : une poétesse entre deux siècles », Origines. Actes du 39e congrès annuel de la North American Society for Seventeenth-Century French Literature, University of Nebraska-Lincoln, éd. R. Ganim et T. Carr, Tübingen, Biblio 17, 2009.

Tonolo, S., « De la querelle à l’idylle : quelques enjeux de la poésie de Mme Deshoulières », Concordia Discors. Actes du 41e congrès annuel de la North American Society for Seventeenth-Century French Literature, University of New York, éd. B. Bolduc et H. Goldwyn, à paraître.

Vernier, V., Lyrisme et sensibilité dans l’œuvre de Mme Deshoulières, mémoire de master II sous la dir. de P. Thouvenin, Université de Strasbourg, 2009.

www. womenwriters.nl, base de données en ligne, art. « Deshoulières ».

Compléments bibliographiques

Avant 1800

Alorna, marquesa de, Inéditos cartas e otros escritos. Seleccão, prefacio e notas do prof. Hernani Cidade, Libraria sa da costa, Lisboa, 1941.

Alorna, marquesa de, Obras poeticas de D. Leonor d’Almeida Portugal Lorena e Lencastre, Marquesa d’Alorna, Condessa d’Assumar, e d’Oeynhausen, conhecida entre os poetas portuguezes pelo nome de Alcipe, Lisboa, na imprensa nacional, 1944.

Benserade, I. de, Les Œuvres de Monsieur de Bensserade, Omnisys, Cambridge, 1990, reprod. de l’éd. Paris, C. de Sercy, 1697.

Boileau, Satires, Épîtres, Art poétique, Paris, Gallimard, 1985.

Bruzen de La Martinière, le Nouveau Recueil des épigrammatistes françois, anciens et modernes, contenant ce qui s’est fait de plus excellent dans le genre de l’Epigramme, du Madrigal, du Sonnet, du Rondeau, et des petits Contes en vers, depuis Marot jusqu’à présent, Amsterdam, Frères Westein, 1720.

Caldas Barbosa, D., Almanak das Musas : offerecido ao Genio Portuguez, vol. I et II, Lisboa, A. Gomez, 1793, vol. III et IV, J. A. da Silva, 1794.

Cartas de Lília e Tirse (1771-1777), texte établi et introduit par T. Almeida, V. Anastácio et R. Bello Vasquez, annotations de T. Almeida, V. Anastácio, M. Delille, J. Almeida Flor, T. Miranda, R. Bello Vasquez et N. Monteiro, Lisboa, Colibri, Fundação das Casas de Fronteira e Alorna, 2007.

« Discours prononcé à la gloire du beau sexe dans les conférences des Avocats de Riom », Mercure galant, décembre 1698, p. 43-78.

Drelincourt, L., Sonnets chrétiens sur divers sujets, Paris, éd. du chêne, 1948 (1680).

Faret, N., L’Honneste homme ou L’art de plaire à la court, Paris, T. Du Bray, 1630.

Gessner, S., Idylles et Poèmes champêtres de Gessner, avec la traduction française interlinéaire par le citoyen Boulard, Paris, Chez Colnet, an 8.

Horace, Odes et épodes, trad. de F. Villeneuve, Paris, Les Belles Lettres, 1927.

La Croix, Phérotée de, L’Art de la poésie françoise ou La méthode de connaître et de faire toute sorte de vers, Lyon, chez T. Amaulry, 1675.

La Fontaine, Œuvres complètes, éd. P. Clarac, Paris, Seuil, 1965.

La Fresnaye, J. Vauquelin de, Les Diverses poesies du Sieur de La Fresnaye, Caen, C. Macé, 1605. 

Laudun d’Aygaliers, P. de, L’Art poétique françois, Paris, A. du Breuil, 1598.

528

Marot, C., L’Adolescence clémentine, éd. F. Lestringant, Paris, Gallimard, 1987 [1532].

Marot, C., Œuvres diverses, rondeaux, ballades, chants royaux, épitaphes, étrennes, sonnets, éd. Claude Albert Mayer, Genève, Slatkine reprints, 1966.

Moncrif, François-Augustin paradis de, Histoire des chats, préface de Gabriel Arkazh, Rennes, La Part commune, 2007 (1727).

Oberkirch, (Baronne d’), Mémoires de la baronne d’Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la France avant 1789, éd. S. Burkard, Paris, 2000 (1970).

Rapin, Réflexions sur la Poétique de ce temps et sur les ouvrages des Poetes anciens et modernes, Paris, Muguet imprimeur, 1675, chapitre XXVII, p. 157.

Sénèque, Lettres à Lucilius, in Œuvres complètes, éd. C. du Rozoir, Paris, C.-L.-F. Panckoucke, 1832-1836, t. V.

Après 1800

xviie siècle, oct-déc. 1999, no 205.

xviie siècle, juillet 2007, no 236, « Trente ans de recherches rhétoriques ».

Albertau-Coppola, S., « La pastorale enseignée ou le Cours des Belles-Lettres de l’abbé Batteux », La Pastorale française de R. Belleau à V. Hugo, dir. A. Niderst, Tübingen, Biblio 17, 1991, p. 119-126.

Babelon, P., Demeures parisiennes sous Henri IV et Louis XIII, Paris, Hazan, 1991. 

Bakhtine, M., Esthétique de la création verbale, Paris, Gallimard, 1984.

Blanchard, J., La Pastorale en France aux xive et xve siècles. Recherches sur les structures de l’imaginaire médiéval, Paris, H. Champion, 1983.

Brunel, P., L’Arcadie blessée. Le monde de l’idylle dans la littérature et les arts de 1870 à nos jours, Paris, Eurédit, 2005 (1996).

Chatelain, M.-C., Ovide savant, Ovide galant. Ovide en France dans la seconde moitié du xviie siècle, Paris, H. Champion, 2008.

Cogard, K., « Le portrait mondain, un nouveau genre d’écrire. Le cas de Divers Portraits. 1659 », xviie siècle, 2006, p. 411-432.

Congleton, J. E., Théories of Pastoral Poetry in England (1684-1698), University of Florida Press, 1952.

Cuénin Lieber, M., « Henriette de Coligny, comtesse de La Suze : audaces et rupture », Publif@rum, 2, 2005.

Dandrey, P., L’Éloge paradoxal de Gorgias à Molière, PUF, 1997.

Darrieusseq, M., Rapport de police. Accusations de plagiat et autres modes de surveillance de la fiction, Paris, P.O.L., 2010.

Duperray, È., L’Or des mots. Une lecture de Pétrarque et du mythe littéraire de Vaucluse des origines à l’orée du xxe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 1997.

Fontenay (de), É., Le Silence des bêtes : la philosophie à l’épreuve de l’animalité, Paris, Fayard, 1998.

Freidel, N., La conquête de l’intime. Public et privé dans la correspondance de Mme de Sévigné, Paris, H. Champion, 2009.

Fumaroli, M., La Diplomatie de l’esprit, Paris, Hermann, 1988.

Gendre, A., Évolution du sonnet, Paris, P.U.F., 1996.

Godard de Donville, L., De la mort de Colbert à la Révocation de l’édit de Nantes : un monde nouveau, Marseille, CMR 17, 1984.

Haquette, J.-L., Échos d’Arcadie. Les transformations de la tradition littéraire pastorale des Lumières au romantisme, Paris, Garnier, 2009.

Jeanneret, M., Poésie et tradition biblique au xvie siècle. Recherches stylistiques sur les paraphrases des psaumes de Marot à Malherbe, Paris, José Corti, 1969.

529

Jarrety, M., (dir.), Lexique des termes littéraires, Paris, Librairie générale française, 2001.

Jost, F., Le Sonnet de Pétrarque à Baudelaire. Modes et modulations, Berne, P. Lang, 1989.

Kegel-Brinkgreve, E., The Echoing Woods. Bucolic and Pastoral from Theocritus to Wordsworth, Amsterdam, 1990.

Krajewska, B., Mythes et découvertes. Le salon littéraire de Mme de Rambouillet dans les lettres des contemporains, Paris, Seattle-Tübingen, 1990.

Krajewska, B., Du cœur à l’esprit. Mademoiselle de Scudéry et ses samedis, Paris, Kimé, 1993.

Langer, U., Perfect Friendship Studies in Literature and moral Philosophy from Boccacio to Corneille, Genève, Droz, 1994.

Lerber (de), W., L’Influence de Clément Marot aux xviie et xviiie siècles, Paris, H. Champion, 1920.

Lopez, D., La Plume et l’épée : Montausier (1610-1690). Position sociale et littéraire jusqu’après la Fronde, Paris-Seattle-Tübingen, Biblio 17, no 35, 1987.

Lopez, D., « “Peut-estre d’autres héros / M’auroient acquis moins de gloire” : du statut des animaux dans la poésie du xviie siècle », L’Animal au xviie siècle. Actes de la première journée d’études du Centre de recherche sur le xviie siècle européen (1600-1700), Tübingen, Biblio 17, 2003, p. 39-72.

Maître, M., Les Précieuses. Naissance des femmes de Lettres en France au xviie siècle, Paris, H. Champion, 1999.

Montandon, A., Les Formes brèves, Paris, Hachette 1992.

Montoya, A. C. « D’un Amadis à l’autre. Anciens et modernes devant la littérature médiévale, 1684-1750 », in Coignard T., Davis P. et Montoya A. C., éds. Lumières et histoire / Enlightenment and History (Études internationales du xviiie siècle), Paris, H. Champion, 2010, P. 135-155.

Moureau, F., La Plume et le Plomb. Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, Paris, PUPS, 2006.

Niderst, A., Madeleine de Scudéry, Paul Pellisson et leur monde, Paris, PUF, 1976.

Pascal, C., La Tradition des Femmes Illustres aux xvie et xviie siècles, thèse sous la dir. de M.-M. Fragonard, Université de Montpellier, 2001.

Peureux, G., Le Rendez-vous des enfans sans soucy. La poétique de Saint-Amant, Paris, H. Champion, 2002.

Peureux, G., éd. Pierre Motin. Poésies, Paris, S.T.F.M., 2006.

Peureux, G., La Fabrique du vers, Paris, Seuil, 2009.

Plantié, J., La Mode du portrait littéraire en France. 1641-1681, Paris, Delon, 1994.

Rouget, F., L’Apothéose d’Orphée. L’esthétique de l’ode en France au xvie siècle de Sébillet à Scaliger (1548-1561), Genève, Droz, 1994.

Sgard, J., Dictionnaire des journaux, 1600-1789, Paris, Universitas, 1991. 

Soler, P., Genres, formes, tons, PUF, 2001.

Le Sonnet à la Renaissance, des origines au xviie siècle. Actes des 3es journées rémoises, janv. 1986, dir. Y Bellenger, Paris, Aux amateurs de livres, 1988.

Stohler, U., Russian Women Writers of the 1800-1820s and the Response to Sentimentalist Literary Conventions of Nature, the Feminine and Writing : Mariia Pospelova, Mariia Bolotnikova, and Anna Naumova, University of Exeter, june 2005.

Stroppini, G., Amour et Dualité dans les « Bucoliques » de Virgile, Paris, Klincksieck, 1993.

Timmermans, L., L’Accès des femmes à la culture (1598-1715). Un débat d’idées de saint François de Sales à la marquise de Lambert, Paris, H. Champion, 1993.

Tonolo, S., « “Essayons ces choses pour rire” : le théâtral ou la recherche de la vérité du sentiment dans l’épître en vers galante », Le « Théâtral » de la France de l’Ancien Régime. De la présentation de soi à la représentation scénique, dir. S. Chaouche, Paris, H. Champion, 2010, p. 33-48.

530

Van Dijk, S., Traces de femmes. Présence féminine dans le journalisme français du xviiie siècle, Amsterdam, APA, 1988. 

Van Elslande, J.-P., L’Imaginaire pastoral au xviie siècle 1600-1650, Paris, P.U.F., 1999.

Viala, A., Naissance de l’écrivain, Paris, Minuit, 1985.

Viala, A., La France galante, Paris, PUF, 2008.

Videau-Delibes, A., Les « Tristes » d’Ovide et l’élégie romaine. Une poétique de la rupture, Paris, Klincksieck, 1991.

Vincent, M., Donneau de Visé et le « Mercure galant », Paris, Diffusion aux amateurs de livres, 1987.

Vincent, M., Le Mercure galant. Présentation de la première revue féminine d’information et de culture (1672-1710), Paris, H. Champion, 2005.