Résumé : En réaction à la domination ottomane sur la Syrie et le Liban, Chekri Ganem (1869-1921) ouvre la voie à une poésie « nationale » libanaise, qui se veut tout à la fois « arabe » par l’inspiration et « française » par la langue. En exil à Paris, où il publie ses recueils poétiques et fait représenter sa pièce de théâtre Antar, Chekri Ganem est un « porteur de feu » qui joue pleinement le rôle d’un passeur entre l’Orient et l’Occident.