Résumé : Le Don Juan (1818-1824) de lord Byron est ici saisi dans toute son ambivalence : le poète y tourne ouvertement le dos à l’orientalisme de ses Contes, pour s’engager sur la voie d’un « post-orientalisme » avant l’heure. Quelques moments critiques dans le poème sont analysés, en même temps qu’est envisagée l’opportunité de faire du personnage de Leila, la jeune Turque sauvée par Juan, l’objet d’un « transfert culturel » que l’inachèvement du poème laisse dans un état embryonnaire.