Résumé : Comment appréhendait-on la vocalité musico-poétique au tournant du xvie siècle ? Si l’on parcourt les écrits théoriques du temps, on découvre que des catégories qui nous sont familières, comme l’opposition entre parlé et chanté, ou entre poésie et musique, ne font pas partie de la logique des auteurs du temps. Parallèlement, les deux manuscrits monodiques de cette période nous offrent l’exemple d’une « musique naturelle » encore marquée par l’oralité médiévale.