Résumé : Cet article analyse le cas d’un auteur spolié de son texte, qui se réapproprie son projet scriptural. La plurivocalité se retrouve non seulement dans une double temporalité où se place le « je » énonciateur, mais aussi dans un dialogue entre le faussaire et l’auteur original, qui organise ainsi sa revanche. Il met à profit ce positionnement nouveau pour jouer sur la frontière entre fiction et réalité, réaffirmer le caractère inaliénable de l’œuvre littéraire et souligner le rôle central de l’auteur.