Résumé : Adepte de la citation et de la compilation, Boaistuau propose une création de second niveau : il n’innove pas au plan de la matière mais à celui de la manière, de la constitution de recueils et de l’invention de titres. Son art s’apparente à un collectionnisme, qui rassemble des mirabilia pour inviter à l’émerveillement et à la méditation sur la puissance divine, sans dissimuler la misère de l’homme. Son œuvre, comme celle des peintres maniéristes, relève d’un art de cour.