Résumé : Cet article propose de replacer L’Histoire du Chelidonius Tigurinus dans la tradition du miroir du prince pour en apprécier l’originalité. L’étude de l’adaptation des sources et la comparaison avec des miroirs ou des institutions du prince connus de Boaistuau montrent que la singularité du Chelidonius réside dans un infléchissement du genre, passant de l’institution politique destinée au prince au miroir moral profitable à tous.