Résumé : Comme le montre l’étude de son dispositif, l’Histoire des persécutions participe de l’esprit que le Concile de Trente a insufflé aux artistes et aux écrivains d’obédience catholique : appuyée sur la Cité de Dieu d’Augustin, elle tend à manifester que Dieu n’abandonne pas ses fidèles et qu’obligeant ceux-ci à préciser leur doctrine, le combat contre l’hérésie a une fonction sotériologique. Boaistuau dévoile ainsi l’ingéniosité de Dieu, qui se sert des menées du diable pour fortifier l’Église.